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il y a 1 an
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«Avec ta mine épanouie et éthérée je ne suis pas certaine que tu ai retenu quoi que ce soit...» En effet, Faby, aimablement descendue à mon bureau pour discuter, a reçu en échange, mon attitude lointaine, un peu ailleurs. J'apprécie converser avec cette collègue mais là je suis sur les ondes du BDSM, des ordres successifs de Sabine. Car à l'évidence Elle m'a éduqué afin que je devienne son soumis, un de ses soumis. Lorsqu'Elle vint chez moi pour établir entre nous des règles qui furent alors qualifiées de défis, la Domina un pouvoir sur moi : je ne pouvais pas savoir où j'allais mettre les pieds. Très justement me mettre à ses propres pieds !
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«Je ne t’écoute pas vraiment Faby, pardonnes-moi. Veux-tu qu’on déjeune ensemble demain ? Je serais plus disposé au dialogue, tout de suite accaparé par les caprices de mon âmes.»
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«Çà me tente oui. Mouais ! Soit-disant ton âmes délurée, je crois plutôt une aventure dans un plumard. Tu me raconteras au resto demain ?» Me demande t-elle mutine.
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«Je ne pense pas, non.» Faby me quitte en riant, nous savons tous les deux que je me confie assez facilement à son oreille. Mais là cela irait beaucoup trop loin hors de question que l’on sache ici que rien ne m’excite plus que d’obéir à tous les divertissement de ma Domina. Déjà moi-même je rougis à tout ce qu’Elle m’a fait réaliser
A l’image de la petite séance toutou, quelques jours après qu’Elle m’ait offert les bracelets en cuir noirs et rouges. A peine la porte refermée chez Elle, je devais me déshabiller entièrement et me placer sur la table basse à quatre pattes. Sabine me guidait avec sa cravache : menton monté ou baissé ; dos cambré ; mis sur les avant-bras ou au contraire lever les pieds pour demeurer sur le genoux... Puis un frisson me pris lorsqu’Elle m’installa la cage de chasteté. La première mise sous cage, ardu pour moi, dura 7 jours, puisque la Dame m’avait expliqué que la fois suivante, donc à ce moment, ce serai autrement plus long. La Maîtresse m’envoya une volée sur les fesses avec sa cravache, est-ce à cause de mon agitation ou simplement parce qu’Elle tenait l’objet flagellant dans ces mains ? Qu’importe, Elle avait pris plaisir à me cravacher. Dés cette époque je savais détecter les indices de sa satisfaction. La démarche, la douceur de ses mots, la manière d’amener sa main à ma bouche pour que je la baise, la cinglante façon d’attraper ma chevelure afin de dresser ma tête ; en étaient des preuves.
Je dus descendre de la table en maintenant la posture de quadrupède. L’exercise était compliqué ce fut plus que laborieux, Sabine a bien rigolé. J’étais agacé de ma maladresse et aussi content que ma Maîtresse se soit amusée. Elle me fit visiter, à quatre pattes, tout le rez de chaussée de son logement - dont je n’ignorais rien étant venu de nombreuses fois. Après cette balade l’impression d’être son petit chien s’était installé. Mais la suite encore plus merveilleusement humiliant. Au coin du salon il y avait plusieurs jouets canins. Il me fallait les rejoindre en prendre un dans la bouche et le déposer à l’autre bout de la pièce. Puis recommencer pour chaque jouet. Comme je me débrouillais Sabine ordonna d’accélerer à chaque voyage. A la fin je courrais littéralement à quatre pattes.
En dernière partie de jeu, je pu me lever et récupérer mes menottes qu’Elle m’avait demandé d’apporter. Après les avoir enserrées à mes poignées, Sabine m’ordonna de passer une petite corde au travers d’un anneau placé au haut d’un mur entre deux cadres - cet anneau je ne l’avais jamais remarqué. La corde fut relier aux menottes de sorte à ce que je sois ligoté face au mur. La Domina me caressa les testicules et me dit :
- «J’ai décidé de laisser la cage pendant 10 jours. Tu demeures mon apprenti en formation sous ma houlette. Alors à la moindre faute, au simple oubli je t’ajouterai une journée. Cela pourrait être par exemple me faire attendre quelques secondes en séance, ne pas décrocher à un de mes appels. Et je me fiche de ton emploi du temps. Comme tu es à un niveau de soumission qui ne me conviens pas, tu fauteras et dépasseras assurément les 2 semaines d’encagement. Est-ce clair Roland ?»
- «Oui Madame Sabine, je Vous remercie Madame». Je vis son plaisir de voir l’homme faire des efforts pour être considérablement plus obéissant qu’il l’avait été aux premiers jours des défis. Son éducation graduellement fonctionnait.
Sabine me laissa attaché un moment, une demi heure peut-être ? Elle me commanda après de passer l’aspirateur dans le salon et la salle à manger, pendant qu’Elle s’installait à l’étage. A nouveau attente aussi longue, à quatre pattes bien sûr. La séance se termina lorsqu’Elle me congédia, il fallait que le déguerpisse le plus vite possible. Dans la soirée j’appris que la jolie Femme m’avais gratifié d’un onzième jour de cage de chasteté. J’avais claqué la porte de sa maison un peu trop fort selon son jugement. Jugement qui se trouvait irrémédiablement supérieur au mien m’avait-Elle déjà indiqué.
Rentré chez moi les pensées à propos de ma relation Domination/soumission avec Sabine n’ont pas cessé, au contraire se sont amplifiées. Je suis transformé en homme obéissant, c’est nettement pénétré dans mon esprit, inscrit en moi. Non ! le Femme faiseuse de défis m’a conduit à devenir un soumis, son soumis. Elle ne m’avait pas manipulé, c’était inutile. Possédant à merveille son art j’avais été conduit petit à petit, d’un progrès à l’autre vers cet état où l’on confit son libre-arbitre à autrui ; et bien plus que cela. Lorsque j’ai cerné son dessein il était trop tard pour stopper le processus, son homme était mordu, avait été irrigué de ses dents vampires par le poison le plus fantastique que je puisse imaginé. Celui qui nous force à se rendre prisonnier auprès de la Femme, la Superbe. A ses uniques conditions, abandonnant toute idée de pourparlers, le chemin vers la capitulation. En échange recevoir la promesse, en confiant à ma Dominatrice la totalité du pouvoir, d’agréger plaisirs, joies et l’inestimable souffle d’une vraie aventure.
Je me vois tout à la fois porter le costume du petit enfant pris par la main de la Maîtresse à l’école ; de l’homme qui consciencieusement effectue les tâches du quotidien dont la Femme veux se dégager afin de se concentrer sur les activités au niveau de sa supériorité - l’honnête Femme et son domestique ; le jouet qui ne songe à plus rien d’autre qu’à la récréation de la Dominatrice. En définitif seconder l’étincelance de la dominance féminine. Si j’ai des réflexions exaltées c’est que j’ai été mené hors de l’ordinaire, hors de moi-même, une épreuve comme l’on en connait peu dans l’existence. Un apprentissage très singulier et vivifiant. Mais la progression fut en réalité lente et besogneuse. Sabine et moi avons déjouer la résistance au changement de mes perceptions relationnelles qui étaient miennes jusqu’avant les défis. Un jour j’ai omis de lui communiquer ce qu’Elle m’avait demandé : mes éventuels déficiences physiques. Ce qui l’a obligé à modifier le programme pour la séance suivante (pourtant son grand désir du jour). A savoir pendre par les pieds son soumis. Ma faute ne sera cette fois pas punie, l’essentiel était pour Sabine de me faire avancer vers le niveau d’obéissance qu’Elle considérait indispensable. Pas d’avancée ce jour, ce qui n’a pas freiné l’avènement de son dessein : Sabine explore et décide, j’écoute et obéis, je suis content lorsqu’Elle est satisfaite.
Oui cela a été compliqué ce n’est pas dans mes habitudes de me donner sans y opposer des revendications. Il y a une dizaines de jours dans mon appartement, Sabine s’était invitée et avait décrété «qu’un exercice d’obédience» me ferait du bien. Juste avant, Elle m’avait fait préparer de petits plateaux de dégustation confectionnés de crudités, divers pains et brioches et de fruits secs. Sur place dans le salon la Domina demanda que je sois simplement vêtu de mon slip. Et l’ordre tomba : il me fallait faire des allers-retours vers la cuisine à quatre pattes rapporter chacun des plats de ma préparation, placé sur le dos. Installer un plateau ainsi n’est pas aisé, mais c’était surtout les voyages retours qui me contrariait. Les victuailles sautaient, quand ce n’était pas le récipient qui glissait du dos. Je ne voulais pas, bien sûr, ramasser ce qui était au sol et les remettre dans leur plat. Alors les éparpillements créait une sorte de désordre et le plateaux arrivaient peu fournis. A la première livraison Sabine rit franchement, puis je sentais qu’Elle déplorait la balourdise de son soumis.
L’exercice imposé tournait à l’échec. Ce que j’accomplissais était déplaisant, alors je pris la parole sans autorisation, comme cela faisait un bail que je n’avais osé le faire. Le ton agressif fut encore plus incongru :
- «Ah clairement, çà marche mal ! Mais oui mais vous inventez de curieuses épreuves. Franchement c’est stupide !!!» Conscient d’avoir juger Sabine, chose interdite, je me repris aussitôt :
- « Je me sens stupide.» L’élégante Femme se leva, remis les plateaux au mieux sur la table basse, chercha dans son sac et en ressorti un petit martinet. Elle se mit à coté de son soumis encore à quatre pattes et porta deux coups sur le bas du dos, aussi puissants que précis.
- «Je voudriez bien m’excuser Maîtresse» dis-je.
- «Tes demandes d’excuses arrivent à contre-temps Roland. Avant tout je ne veux plus jamais que tu t’énerves devant moi pour des choses qui n’en valent pas la peine. Je pense me faire comprendre !».
J’acquisça. Ensuite nous pûmes picorer mes préparations tout les deux assis sur le canapé, apaisés par une conversation légère. A la fois pour me punir et parachever mon éducation Sabine me commanda de porter un plug toutes les nuits. Ce que je continue à faire puisqu’Elle n’a toujours pas consenti à lever la punition.
Il est temps maintenant que je sorte, je suis convié à rejoindre ma Dominatrice à un endroit précis puisque j’en ai les coordonnées GPS. Cela situe dans un parc d’un ville voisine à 19h00. La température est encore élevée pour septembre, le décors je suppose sera avenant et le ciel tend vers des teintes magnifiques. Sabine qui m’oblige à une ponctualité stricte que, Elle, ne respecte pas toujours (chacun son rôle repère t-Elle souvent) avait au téléphone une voix enjouée pour me formuler ce rendez-vous. Cela s’annonce franchement agréable. Je pars détendu, l’esprit renforcé par le sentiment d’avoir passé tant de formes d’éducation qu’il ne m’arrivera plus rien de fantastique.
18h55 je suis sur place, au bord d’un chemin entouré de verdure et à côté d’un grand platane. Le parc est bien dessiné, agencé pour le plaisir des familles et des personnes qui s’adonnent au sport. Il me faut attendre, exercice dont je suis habitué par les caprices de Sabine. Nombreux sont les gens qui passent devant moi, l’heure est aux sorties. Certains me regardent sans pudeur. Cela ne me dérange pas, au contraire fait émerger en moi ce que je dois convenir être un tempérement de soumis ; une légère excitation me traverse. Il est à peine plus que l’heure prévue que je vois la Femme-Maîtresse venir, approcher d’un pas vif et un sac noir sur l’épaule.
- «Bonjour mon petit homme, comment vas-tu ?» Me demande t-Elle.
- «Bien vraiment bien Madame, je Vous remercie. Et Vous ?»
Elle ne me répond pas et me toise des pieds à la tête. Si depuis un mois je peux l’appeler «Maîtresse», cela m’est interdit en présence d’inconnus.
- «Félicites-moi Roland !»
- «Euh je Vous félicites Madame». Évidemment Sabine s’attendait à mon étonnement.
- «Je t’annonce que tu as désormais le statut de ‘soumis’ au sens que je l’entends. Je l’avais déceler, souviens-toi, au fond de ton âme. Il existe cette disposition, souveraine dans ton être, à obéir complètement aux Femmes qui mènent la danse. Tu pourrais te mettre au service de n’importe Reine du BDSM, je t’ai dressé convenablement. Mais alors quelle intense application il m’a fallu ! Pour de défaire des apparences, des caractères de l’homme que tu m’étais pas en réalité.» Elle me proclame cela naturellement, sans baisser la voix malgré l’affluence dans le parc.
- «N’importe quelle Dom, cependant tu veux demeurer avec moi, n’est ce pas mon petit Roland ?»
- «Oui bien sûr je n’ai pas envisagé autre chose.» Sabine s’est collé à moi, nous continuons à discuter plus intimement.
Elle me dit qu’être reconnu soumis affirme mon infériorité par rapport à Elle, qui existe de toute façon irrémédiablement. Mais que cela ne se révélera jamais comme un infirmité, à l’inverse Sabine voit en la soumission masculine, la vraie, une authentique qualité. Un couple vêtus élégamment s’est arrêté à côté de nous, je n’y prête pas attention hormis le fait qu’ils sont un peu plus âgés que ma Domina et moi. Sabine dit à leur adresse :
- «Bonsoir, à l’heure ! Avec vous la courtoisie est perpétuelle. Le juvénile est ici.» Le couple se joint à nous. «Roland je te présente Anthéa et Anderson, deux délicieuses personnes qui mènent fort bien la baguette depuis des décennies ; lui c’est Roland, comme je vous l’avez indiqué il débute dans notre monde mais a un potentiel de serviteur.» Chacun me lance un bonjour discret je leur répond «Bonjour Madame, Bonjour Monsieur.»
Nous prenons le chemin, le sac noir m’est confié et je marche derrière les trois Dominants. Sabine explicite mon pedigree depuis le temps de notre copinage jusqu’à aujourd’hui insistant sur dure période d’éducation. A coté d’un banc Anderson m’aborde :
- «Tu es un homme profondément soumis, cela s’est révélé à toi lentement, grâce à la formation habile de Sabine, saches que tu as eu de la chance. N’ai pas honte de ce fait, maintenant tu es en accord avec ta personnalité. Et tu auras de beaucoup de plaisirs à obéir.» Les trois acolytes s’assoient, je reste dans la position que Anderson m’a indiqué : debout en face du banc, le regard perpendiculaire, le sac en bandoulière et les mains dans le dos. L’heure a tourné, les promeneurs sont plus rares mais ceux qui passent sont surpris de ma posture. Cela dure des minutes peut-être une demi-heure. Malgré l’éducation dont j’ai bénéficié je le sens un peu ridicule, pas tout à fait à ma place, cependant un phénomène de jouissance commence à m’envahir. Je suis alors rappelé.
Sabine me demande d’ouvrir le sac, plusieurs objets s’y trouvent, dont celui désigné par Anthéa qui ressemble à une ceinture bien rangée. Je le sors, c’est en réalité un fouet ! un magnifique instrument ouvragé, il mesure environ un mètre et demi. Je dois le gardé en main, bien visible. Ma Domina explique sans discrétion que c’est un fouet haut de gamme, l’extrémité fine appelé cracker est en cuir de bison très dur. Puis Elle m’interroge :
- «Roland qui selon toi se sert de ce type d’ustensile ?» Pour le plaisir de Sabine je répond avec une voix aussi claire que la sienne :
- «Les Dominatrices et les Dominateurs Madame.»
- «Bien. Et tu peux imaginer que cela permet de remettre à sa place chaque soumis qui le meriterait.» J’ai un grand frisson, mais l’instrument est remis dans le sac. Je vois à son visage que Sabine a juste voulu s’amuser.
Anthéa s’adresse à moi, me demande de faire le tour du banc. Je dois ensuite m’agenouiller, Elle tend sa main. Tout cela sans me regarder. Je comprends tout de suite l’ordre, masser cette main. Malgré qu’il reste peu de monde, je me sens humilié. Derrière le banc je suis tout de même relativement à l’abri des regards. Cela se prolonge de longues minutes. En fait le temps que les trois personnes assises le souhaite.
Enfin Ils se lèvent et me demande de me mettre à l’écart. Ils discutent. De moi cela va de soi. Le couple quittent Sabine qui me rejoint. Cette rencontre est une manière d’entrer dans le «milieu» BDSM me dit Elle. Tout ce petit monde est unanime, je suis un vrai soumis. J’aurais bientôt le bonheur, par exemple, de goûter le fouet que j’avais entre les mains. Tout en redoutant les effets d’un tel fouet je remerciant Sabine et lui rappelle que je prendrais dans 5 jours le train pour la suisse. M’avoir métamorphosé en soumis ne m’a pas ôté la passion pour l’alpinisme.
- «Alors oui je sais, ne me dis pas que tu vas passer un an en montagne, petit soumis.» Me dit-Elle avec un sourire espiègle et me pinçant affectueusement la joue. Certes ! Tu as raison Sabine me dis-je en moi, toutefois aussi puissante sois-tu mon énergie va désormais se consacrer à tenter un grande voie dans les Alpes suisses. Et suivre la légende de ceux qui l’ont ouverte.
Tres chouette texte vivement la suite ! | |
Merci pour ce récit |
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